Les colonies commencent à prendre de l’ampleur. Les aléas climatiques : chaud, froid, chaud, froid, les abeilles les connaissent bien et gèrent leurs réserves en collectant beaucoup de nectar et de pollen, lorsqu’elles peuvent sortir. Cependant, elles consomment énormément pour chauffer le couvain (futures abeilles à naître) et produire de la gelée royale. Heureusement, les fleurs sont au rendez-vous ! Le colza est facilement repérable grâce à ses fleurs jaunes. On peut voir des grands champs, en grande banlieue, mais il y a aussi de nombreux pieds épars en ville. Les lauriers palmes, plus urbains, terminent leur floraison. Ils sont de toutes les haies et produisent nectar et pollen. Mais nous sommes déjà en plein boom de la floraison des marronniers d’Inde, en plus des pissenlits. Tous ces pollens se retrouvent transportés par les abeilles sur leurs pattes postérieures, pour former une palette de couleur dans les alvéoles situés en bordure du couvain.